L’ancien président ivoirien, Laurent Gbagbo entend apporter son expertise pour lutter contre le terrorisme de l’extrémisme violent notamment en Afrique de l’Ouest.
Laurent Gbagbo, fait savoir que si les présidents de la transition au Mali et du Burkina Faso sont soutenus par la population, c’est parce qu’ils ont promis de lutter contre les djihadistes et qu’ils luttent contre les djihadistes.»
« Au lieu que la CEDEAO prenne des communiqués pour leur donner des ordres méchants et les obliger à faire des élections comme si les élections pouvaient régler le problème du djihadisme, non, je propose à la CEDEAO de créer une brigade anti-Djihadiste », a-t-il suggéré.
Cette force selon Laurent Gbagbo comprendra « tous les militaires de tous les pays de la CEDEAO et que ceux-ci se mettent en mouvement et en patrouille pour lutter contre le djihadisme », car « si on ne fait pas ça, c’est qu’on a rien fait », a-t-il poursuivi.
D’après lui, « en créant la brigade anti-djihadiste, on résout deux problèmes, premièrement, on lutte contre le djihadisme (notamment) contre le banditisme terroriste et deuxièmement, on évite d’appeler au secours des troupes européennes ».
De ce fait, « on n’appellera pas les troupes européennes parce que nous-mêmes, nous nous mettons en mouvement pour régler nos problèmes », a-t-il relevé, admettant toutefois « qu’il y a des problèmes pour lesquels on est obligé d’appeler des pays européens ».
« Pour lutter contre le djihadisme, on peut se mettre en mouvement pour créer notre brigade anti-djihadiste de la CEDEAO en vue de lutter contre le fondamentalisme djihadiste », a insisté l’ancien président ivoirien.