En avril 2019, un projet test de vaccination des enfants avait été lancé avec le vaccin antipaludique RTS S au Ghana, au Kenya et au Malawi. D’après l’OMS, le test a été concluant parce que le vaccin a réduit de manière remarquable les cas graves de paludisme.
Au Kenya par exemple, le taux de prévalence de la maladie a été réduit à 6% en 2022 contre 11% en 2010. Et au Ghana, le nombre de décès est passé de 599 en 2017 à 275 en 2022.
En octobre 2021, l’OMS a recommandé le déploiement massif de ce vaccin chez les enfants vivant en Afrique subsaharienne et dans des zones à risque. Dans la foulée, l’institution a validé le premier vaccin antipaludique.
Le vaccin RTS S doit être administré en 4 doses. Au Kenya 45 000 enfants ont été totalement vaccinés. Et plus d’un million d’enfants des trois pays ont désormais reçu au moins une dose du premier vaccin antipaludique.
Un autre vaccin pourrait venir compléter celui déjà existant.
Par ailleurs, la journée mondiale de lutte contre le paludisme sera célébrée le 25 avril prochain sous la thématique : faire progresser l’équité, renforcer la résilience, mettre fin au paludisme.
Avec Africa News