Issue d’une famille de prostituées professionnelles, Karina Núñez a réussi à intégrer l’université. Comme sa maman, sa grand-mère avant elle, et son arrière-grand-mère, la jeune Uruguayenne fait le travail du sexe en parallèle à ses études.
Mais contrairement à ses ancêtres, elle s’en est sortie. Une nouvelle que la maman de la jeune femme a décidé de célébrer.
« Ma fille est la première de 4 générations de prostituées à aller à l’université, je suis tellement fière. Enfant, j’ai toujours rêvé d’être professeur, mais j’ai fini par me prostituer comme ma mère, ma grand-mère et mon arrière-grand-mère».
Malgré cette réussite brillante, Karina garde un mauvais souvenir de son enfance et de comment tout cela a commencé.
« C’est arrivé pendant la dictature civilo-militaire en Uruguay et l’homme qui a enlevé ma mère à son proxénète a décidé de m’élever comme sa propre fille. Puis il est devenu un prisonnier politique et notre vie a complètement changé : ma mère a dû retourner au travail du sexe », a-t-elle tristement confié.
