Madagascar : les manifestants de la GenZ rejoints par l’armée

Crédit photo : France 24

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Alors les manifestations lancées par la GenZ se poursuivent au Madagascar contre le gouvernement en place, des militaires ont récemment appelé à désobéir rejoignent à l’ordre de leurs supérieurs.

Une prise de position qu’ils ont justifiée dans une vidéo diffusée sur la toile, estimant vouloir « refuser les ordres de tirer » sur les manifestants, qui sont pour eux, « des frères et des amis ».

« Unissons nos forces, militaires, gendarmes et policiers, et refusons d’être payés pour tirer sur nos amis, nos frères et nos sœurs« , ont déclaré des soldats dans cette vidéo.

« À tous les militaires, ceux qui sont prêts à prendre leur responsabilité, rejoignez immédiatement le CAPSAT (…) Vous, les militaires au palais présidentiel d’Iavoloha et d’Ambohitsorohitra, quittez votre poste et rejoignez vos camps d’origine (…) Vous qui êtes à Ivato, empêchez tous les aeronefs sans distinctions de décoller », ajoutent les militaires.

Et de conclure : « Fermez les portails et attendez nos instructions. N’obéissez plus aux ordres venant de vos supérieurs. Braquez vos armes à ceux qui vous ordonnent de tirer sur vos frères d’armes car ce ne sont pas eux qui vont s’occuper de notre famille si jamais on meurt ».

La GenZ aux anges après la sortie des militaires

Refusant ainsi de se plier aux ordres et de réprimer les protestataires, ces militaires, notamment du CAPSAT (Corps d’armée des personnels et des services administratifs et techniques) ont ensuite rejoint la foule de manifestants, se joignant ainsi à la cause.

Un choix vivement salué par les protestataires, aperçus dans de nombreuses vidéos en train de scander : « Merci« , à l’endroit des militaires.

Ces derniers, à bord de leurs véhicules, se sont d’ailleurs aussi présentés à bord de leurs véhicules, brandissant des drapeaux malgaches.

De quoi présager un nouveau tournant marquant dans l’histoire politique malgache. Déjà en 2009, Le CAPSAT avait mené une mutinerie lors du soulèvement populaire qui a porté au pouvoir l’actuel président Andry Rajoelina.

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