L’étau s’est resserré sur l’ex-Premier ministre Najib, tombé dans les filets des autorités malaisiennes dans leur lutte acharnée contre la corruption. En fonction de 2009 à 2018, il est entaché par le scandale de la 1MDB autour d’un fonds souverain en Malaisie. Il lui est reproché le transfert de 42 millions de ringgit (10 millions de dollars) du fonds vers ses comptes privés. L’onde de choc de ce scandale a même conduit à la chute du parti UMNO de Najib, qui avait gouverné le pays pendant 61 ans depuis son indépendance.
Gérald Darmanin : le ministre français de l’Intérieur visé par une nouvelle plainte
« Après avoir examiné toutes les preuves dans ce procès, je trouve que l’accusation a réussi à prouver sa thèse au-delà de tout doute raisonnable » a déclaré le juge Mohamad Nazlan Mohamad Ghazali à la Haute Cour de Kuala Lumpur.
Najib nie toute implication et affirme avoir été trompé par des conseillers financiers, en particulier le financier fugitif Jho Low. Ce dernier, inculpé aux États-Unis et en Malaisie, clame également son innocence. L’équipe de défense de Najib a fait valoir qu’il a été amené à croire que les fonds sur ses comptes étaient des dons de la famille royale saoudienne plutôt que des détournements de fonds de l’État.
Il voulait se venger mais se trompe de maison et tue une femme dans son sommeil
L’ex-Premier ministre n’a pas accepté la décision de justice et promet tout faire pour prouver son innocence et laver son image. Le verdict de la cour a retenu contre lui 15 à 20 ans de prison pour chacune des accusations.
