Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

>

Mali / Affaire Ibrahim Camara : le ministre de la justice demande l’ouverture d’une enquête sur le président autoproclamé

Crédit photo : koaci

Facebook
Twitter
WhatsApp

Le ministre malien de la Justice et des Droits de l’homme, Mamadou Kassogué, a annoncé, lundi soir, avoir saisi le procureur près de la Cour d’appel de Bamako pour l’ouverture d’une enquête, suite à l’annonce par l’opposant Ainea Ibrahim Camara de la mise en place d’un gouvernement malien civil de transition depuis la Côte d’Ivoire.

Kassogué souligne que « des vidéos retrouvées sur les réseaux sociaux, ces derniers temps, traduisent clairement la volonté de l’intéressé, manifestement rassuré des complicités dont il pourrait bénéficier, dans un pays voisin d’où il tenait ses propos, de poursuivre son entreprise malveillante de déstabilisation des institutions de la transition, à travers notamment l’organisation d’une conférence de presse au cours de laquelle, il a déclaré être président de la transition civile à compter du 27 février 2022 ».

« Au regard de la gravité de ces faits, susceptibles de recevoir plusieurs qualifications pénales, conformément à la loi, le ministre de la Justice demande au procureur de prendre toutes les dispositions nécessaires pour l’ouverture immédiate d’une enquête par le parquet compétent », a annoncé la même source.

Mamadou Kassogué a, en outre, souligné qu’une autre « vidéo circulant sur les réseaux sociaux fait apparaître le nommé Ainea Ibrahim Camara, président du parti Mouvement Républicain, se disant également, président de la plateforme du Mouvement Faso Dembé.

Dans ladite vidéo remontant probablement au 10 janvier 2022, le susnommé s’est livré à des attaques avec des propos injurieux et subversifs contre les autorités de la transition dans un élan d’appel à un soulèvement contre celles-ci ».

Pour rappel, le gouvernement ivoirien a condamné, lundi, dans un communiqué, l’annonce de la mise en place d’un gouvernement malien civil de transition depuis la Côte d’Ivoire, faite par un opposant malien, précisant qu’il (le gouvernement ivoirien) « ne saurait tolérer la déstabilisation d’un pays frère à partir de son territoire, ce qui du reste est contraire à la tradition d’entente cordiale et de fraternité entre la Côte d’Ivoire et ses voisins ».