Bientôt un an après la chute du président IBK au Mali, l’influent Imam Dicko qui a mené les manifestations politico-sociales revient pour réclamer « la justice ».
En effet, l’Iman Mahmoud Dicko demande aux autorités actuelles du Mali de rendre justice aux victimes (morts, blessés, etc.) des heurts entre les manifestants et les forces de l’ordre à l’époque. « Nous demandons tout simplement la justice », a-t-il fait savoir lors d’un rassemblement devant sa mosquée à Bamako.
Il a par ailleurs rappelé à l’armée qu’il doit rester « une armée républicaine au service du peuple et non le contraire ». L’Imam Dicko a aussi affirmé que le peuple ne laissera personne faire ce qu’il veut.
Il faut noter qu’au moins 11 personnes avaient été tuées dans les manifestations selon le gouvernement, mais l’opposition parle de 23 morts.
Les heurts, dans la nuit du 11 au 12 juillet 2020, au pic de la contestation contre le régime d’IBK, avaient également fait 40 blessés parmi les fidèles et une centaine de blessés du côté des forces de l’ordre, selon un bilan officiel. Ces heurts étaient intervenus aux abords de la mosquée de l’Imam Dicko, au cœur d’une capitale d’habitude préservée des violences quasi-quotidiennes qui endeuillent une large partie du pays.
Avec Africanews