Le président de la transition Bah N’Daw et son Premier ministre Moctar Ouane ont été interpellés par des militaires et conduits au camp de Kati, d’où le putsch contre Ibrahim Boubacar Keïta était parti, en août dernier.
La composition du nouveau gouvernement venait à peine d’être annoncée sur les antennes de l’ORTM que la situation à Bamako s’est subitement tendue. Des mouvements de troupes ont été observés au camp militaire de Kati, à une quinzaine de kilomètres de Bamako, ainsi que dans plusieurs points de la capitale.
Selon les informations de Jeune Afrique, le président de la transition, Bah N’Daw, ainsi que le Premier ministre, Moctar Ouane, ont été conduits sous escorte militaire à Kati. Des sources au sein du Conseil national de la transition (CNT), de la Minusma ainsi qu’un diplomate ouest-africain l’ont confirmé ainsi à Jeune Afrique.
Avec senenews.com