L’information a provoqué l’ire du gouvernement français qui n’a pas tardé à monter au créneau pour porter “des réserves” aux conclusions de cette enquête de l’Organisation des Nations Unies.
Pourtant, l’ONU ne semble pas mettre des freins dans ses conclusions. 19 civils réunis pour un mariage sont morts lors d’une frappe aérienne de l’armée française ciblant des jihadistes, en janvier près de Bounti, dans le centre du pays. La France réfute toute bavure et émet des réserves sur cette enquête.
La police scientifique des Nations Unies persiste dans le résumé du rapport qu’elle “est en mesure de confirmer la tenue d’une célébration de mariage qui a rassemblé sur le lieu de la frappe une centaine de civils parmi lesquels se trouvaient cinq personnes armées, membres présumés de la Katiba Serma”
C’est dans cet incident que 19 civils ont trouvé la mort suite aux frappes françaises le 03 janvier 2021. Les victimes “étaient très majoritairement composées de civils qui sont des personnes protégées contre les attaques au regard du droit international humanitaire” indique La force Onusienne au Mali MINUSMA qui préconise de repenser les frappes aériennes.
En réaction, la France “émet de nombreuses réserves quant à la méthodologie retenue” et “ne peut considérer que ce rapport apporte une quelconque preuve contredisant les faits tels que décrits par les forces armées françaises”, indique France 24; citant les autorités françaises.