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Mandat d’arrêt contre Soro: ce que Amnesty International exige d’Alassane Ouattara

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Amnesty International dénonce, ce jour, l’acharnement du pouvoir ivoirien sur des proches de Guillaume Soro candidat déclaré à la présidentielle de 2020.

17 personnes ont été placées en détention après une vague d’arrestations depuis le 23 décembre à Abidjan.

13 personnes ont été inculpées de « diffusion et publication de nouvelles fausses (…), de trouble à l’ordre public ; et, d’atteinte à l’autorité de l’Etat ». Pendant qu’ils étaient en détention, les forces de sécurité ont perquisitionné le domicile de plusieurs des détenus, sans mandat.

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« Les autorités de Côte d’Ivoire doivent garantir le droit à un procès équitable des membres de l’opposition et de leurs proches qui ont été arrêtés ces deux dernières semaines et veiller à ce que ces personnes puissent consulter leurs avocats et bénéficier de soins médicaux » , a déclaré Amnesty International le 10 janvier 2020, dans un communiqué.

Pour Amnesty International, « le moment choisi pour lancer une procédure judiciaire contre Guillaume Soro et les arrestations de ses sympathisants et proches sont suspects. Compte tenu des irrégularités des procédures, il ne serait pas surprenant que ces poursuites soient motivées par des considérations politiques. »

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En rappel, Guillaume Soro, ancien allié du président Alassane Ouattara, est le dirigeant du parti Générations et peuples solidaires (GPS). Il avait annoncé sa candidature à l’élection présidentielle d’octobre 2020 et rentrait à Abidjan le 23 décembre lorsque le procureur a annoncé qu’un mandat d’arrêt contre lui avait été émis.

François Patuel, chercheur sur l’Afrique de l’Ouest à Amnesty International, appelle les autorités ivoiriennes à assurer l’indépendance de la justice et s’abstenir d’utiliser « le système judiciaire pour persécuter des dirigeants de l’opposition et des dissidents ».