Ce samedi, face à la mobilisation grandissante des partisans du mouvement M5 contre le président malien Ibrahim Boubacar Kéita (IBK), ce dernier vient d’annoncer une « dissolution de fait » de la Cour constitutionnelle.
Selon le bilan provisoire des heurts à Bamako, l’on dénombre quatre morts et des dizaines de blessés. Plusieurs leaders de la contestation, incarnée par l’imam Mahmoud Dicko, ont été arrêtés.
« J’ai décidé d’abroger les décrets de nomination des membres restants de la Cour constitutionnelle et d’aller vers la mise en œuvre des recommandations issues de la mission de la Cédéao », a déclaré le président IBK.
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« Cette dissolution de fait de la Cour va nous conduire dès la semaine prochaine à demander aux autorités compétentes la désignation de membres pour que, rapidement, une cour reconstituée nous aide à trouver les solutions aux contentieux issus des élections législatives », a-t-il ajouté.
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La décision de la Cour constitutionnelle d’invalider une trentaine de résultats des élections législatives de mars-avril passe pour un élément déclencheur de la contestation qui a atteint son apogée vendredi et samedi.