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Marché unique du transport aérien africain (Mutaa) : le ministre malien Moulaye Ahmed Boubacar porté à la tête du bureau du groupe de travail ministériel

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L’arrivée du Président Faure Gnassingbé à l’ouverture des travaux du lundi 28 mai à l’hôtel 2 février

Les travaux de la 4e réunion des ministres du groupe de travail ministériel sur l’opérationnalisation du Marché unique du transport aérien africain (Mutaa), ouverts en fin de semaine dernière à l’hôtel 2 Février, ont pris fin ce lundi 28 mai à Lomé.

La journée de clôture, après les travaux des experts sur les rapports pour l’harmonisation des accords bilatéraux des services aériens, a été présidée par le chef du Gouvernement, Dr Selom K. Klassou, représentant le chef de l’Etat togolais, Faure E. Gnassingbé, champion désigné par ses pairs pour conduire le processus de mise en œuvre du Marché. Elle a été marquée par trois (3) temps forts en présence des ministres de Transports des Etats membres.

Il s’agit notamment de l’adoption des rapports des experts, l’élection d’un nouveau bureau du groupe de travail du Mutaa et la signature du mémorandum d’entente des pays membres.

Au total, quinze (15) pays ont signé le mémorandum d’entente sur l’harmonisation du trafic du transport aérien. Il s’agit notamment du Bénin, du Cap-Vert, de la République Centrafricaine, de la Côte d’Ivoire, du Congo, du Tchad, de l’Ethiopie, du Ghana, de la Guinée équatoriale, du Liberia, du Mali, du Niger, de la Sierre Léone, du Rwanda et du Togo. Ils portent ainsi à 26, contre 23 au départ, le nombre d’Etats constituant le Mutaa pour un trafic aérien unifié de 70 %.

Les ministres des Transports ont, à l’occasion, procédé à la validation des divers rapports des experts réunis depuis le vendredi dernier. Ils ont passé en revue les difficultés contenues dans la Décision de Yamoussokro et y ont apporté des amendements pour rester dans la vision du programme Afrique 2063 de l’Union Africaine.

A l’issue des travaux, un nouveau bureau du groupe de travail ministériel est mis en place. Il est dirigé par le ministre malien du Transport, Moulaye Ahmed Boubacar. Il s’est donné comme priorité, l’adhésion au Mutaa de tous les pays africains, membres de l’Union Africaine, pour faire de ce Marché, « un élément intégrateur et utile pour l’Afrique ».

Le Président Faure Gnassingbé aux côtés des ministres après la cérémonie d’ouverture ce lundi 28 mai à l’hôtel 2 février

Le Premier ministre togolais lors des travaux, a encouragé les pays « qui n’y ont pas encore souscris à rejoindre le mouvement afin de stimuler la connectivité, réduire les tarifs et  conforter la croissance économique sur un continent considéré par certains comme coûteux et peu attractif pour des investissements dans le secteur. »

« Il est venu pour nous, le temps de créer pour nos compagnies aériennes des conditions de la compétitivité, le temps d’offrir aux voyageurs des tarifs abordables, un niveau de sécurité appréciable, et surtout la commodité d’itinéraires qui ne leur imposent plus de devoir transiter par d’autres continents pour rallier deux villes africaines », a-t-il martelé.

Vue partielle des participants

Le Marché Unique du Transport Aérien Africain (Mutaa) est l’un des 12 projets phares de l’agenda 2063 de l’UA. Il vise à créer un seul et unique marché du transport aérien en Afrique, à libéraliser l’aviation civile sur le continent et à y impulser l’intégration économique. Cette 4e réunion du groupe de travail ministériel tenue à Lomé est une initiative de la Commission de l’Union Africaine (UA), en partenariat avec la Commission Africaine de l’Aviation Civile (Cafac).