Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

>

Marine Le Pen : cette nouvelle défection parmi ses proches au profit d’Eric Zemmour

Crédit Photo : Le Parisien

Facebook
Twitter
WhatsApp

La fuite des cadres du Rassemblement national se poursuit… A deux mois du premier tour de l’élection présidentielle, Marine Le Pen assiste aux défections de plusieurs de ses proches au profit d’Eric Zemmour. Après les départs de l’eurodéputé Jérôme Rivière, de Damien Rieu, de Maxette Pirbakas et de Gilbert Collard, c’est Stéphane Ravier qui a annoncé rejoindre les rangs de la Reconquête !

Selon BMFTV, le sénateur devient “responsable à Marseille” au sein du parti d’Eric Zemmour. “Je me souviens de ce pour quoi je suis rentré au RN. J’avais des convictions. Elles étaient soutenues par Marine Le Pen, elles le sont aujourd’hui par Eric Zemmour”, a expliqué Stéphane Ravier dans l’émission Le Grand rendez-vous sur Europe 1 ce dimanche 13 février.

“Je vais donc soutenir Éric Zemmour dans cette campagne présidentielle parce que je suis convaincu que c’est lui le vrai rassembleur, a-t-il ajouté. J’ai accordé mon parrainage comme solde de tout compte à Marine Le Pen. Je quitte le Rassemblement National.” Sur RTL dans la foulée, Jordan Bardella a assuré que ce nouveau départ du RN “n’est pas un coup dur”. “Seule une dizaine d’élus du RN ont choisi de soutenir Zemmour. Ce sont des péripéties de campagne”, a expliqué le président par intérim du parti de Marine Le Pen.

Sur les ondes d’Europe 1, Stéphane Ravier a fustigé “cette habitude d’exclure, de couper les têtes de tous ceux qui n’ont pas mis un genou devant Marine Le Pen, et qui n’adoptent pas cette ‘Marinolâtrie’ en toutes circonstances”. Pour lui, la candidate “manque de combativité, elle n’a plus la niaque, elle n’a plus envie”.

Jordan Bardella estime de son côté que Stéphane Ravier “retrouve chez Zemmour le FN d’il y a vingt-trente ans avec un parti de témoignage, amoureux de la provocation, avec une ligne brutale”.

Alors que Marion Maréchal pourrait également rejoindre les rangs d’Eric Zemmour, Marine Le Pen ne veut pas céder à l’inquiétude. En déplacement à Madrid le 29 janvier, la candidate à l’Elysée a haussé le ton. “Ceux qui veulent partir partent, mais ils partent maintenant”, avait-elle lancé, car pour elle, la “dissimulation” est “insupportable à soixante-dix jours d’un événement majeur pour les Français”. Pour Marine Le Pen, “avoir des gens qui font semblant d’être ici alors que leur cœur ou leur esprit est ailleurs (…), c’est un manque total de dignité et de respect pour nos militants”.

Avec Closer