Invitée sur BFM TV le 19 septembre, Marine Le Pen s’est de nouveau montrée très critique face à l’action du gouvernement en matière de sécurité avant de préciser ce qu’elle ferait dans ce domaine si elle arrivait au pouvoir.
La candidate du Rassemblement national assure que «ce ne sont pas les gens brillants qui manquent» autour d’elle pour constituer un gouvernement. Ainsi, elle évoque Jean-Paul Garraud, l’ancien député UMP (ex-Les Républicains) de Gironde qui a rejoint le RN de 2015 à 2019 et qui pourrait entrer dans son gouvernement en tant que ministre de la Justice.
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Quant à son éventuel ministre de l’Intérieur, l’élue préfère maintenir un certain suspense, mais donne des précisions : «Présidente de la République, je ne nommerai pas un ministre de l’Intérieur qui est en désaccord total avec le ministre de la Justice», a-t-elle déclaré, pointant ainsi le désaccord entre Gérald Darmanin et Éric Dupond-Moretti autour du terme «ensauvagement».
«Je mettrai en place un ministre de l’Intérieur et un ministre de la Justice qui marcheraient main dans la main pour mettre en place une politique de la fermeté» en matière de sécurité. Selon un sondage Elabe paru le 9 septembre, quelque 34% des Français estiment «probable» qu’ils votent pour Marine Le Pen au premier tour de l’élection présidentielle de 2022, un point de plus qu’en septembre 2019.