Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

>

Maroc : le débat sur l’interruption volontaire de grossesse refait surface 

Facebook
Twitter
WhatsApp

Suite à la décision de la justice marocaine de renvoyer au 16 septembre le procès pour « avortement illégal » d’une journaliste, le débat sur l’interruption volontaire de grossesse (IVG) est relancé. 

L’affaire a suscité un débat indigné dans les médias et sur les réseaux sociaux, avec des questions sur les libertés individuelles au Maroc, sur le droit des femmes à disposer de leurs corps, sur le respect de la vie privée ou sur l’indépendance de la presse, renseigne RFI.

Lire aussi : Histoire de Nene Nwayo : “On m’a demandé du s3xe en échange de rôles dans des films’’

Les associations féministes sont très impliquées dans cette affaire. Elles espèrent que l’affaire mènera à une nouvelle législation sur l’IVG, aujourd’hui autorisée uniquement si la vie de la mère est en danger. Pour elles, les lois doivent changer.

« Ce que nous ne comprenons pas, c’est pourquoi l’harmonisation des lois peine à voir le jour, alors que notre Constitution est très claire », estime Amina Lotfi, présidente de l’Association démocratique des droits de la femme. Elle prône l’égalité homme-femme, elle prône la lutte contre les discriminations.

Robert Mugabé est mort, mais pas ses citations rigolotes

« Nous militons pour la dépénalisation des relations sexuelles hors mariage entre adultes consentants, donc nous militons pour la dépénalisation de l’IVG et nous souhaitons d’ailleurs que tout ce qui concerne l’avortement passe du code pénal au code de la santé, parce que c’est un problème de santé publique. Ce qui se passe actuellement, c’est que beaucoup d’IVG sont faits dans la clandestinité et dont beaucoup de femmes sont victimes. »

Lire aussi : Togo : un conteneur d’alimentation générale pillé à Akato

Par ailleurs, la journaliste arrêtée pour « avortement illégale » risque jusqu’à deux ans de prison aux termes du code pénal marocain qui sanctionne l’avortement quand la vie de la mère n’est pas en danger. Elle est également poursuivie pour « relations sexuelles hors mariage ».

Source : RFI