Le Fonds de l’OPEP pour le développement international vient d’approuver un financement de 100 millions d’euros en faveur du Maroc, soit environ 65,6 milliards de francs CFA au taux de change actuel. Cette enveloppe s’ajoute aux 181,8 millions d’euros déjà mobilisés par la Banque africaine de développement, confirme Le Matin.
L’argent servira à financer la deuxième phase du Programme d’appui à la gouvernance économique et à la résilience au changement climatique. Il s’agit d’une nouvelle phase qui couvre la période 2024-2026 et vise à consolider la croissance marocaine tout en renforçant sa capacité à absorber les chocs externes.
Les fonds vont redéfinir le rôle de l’État dans l’économie nationale. Le programme place davantage le secteur privé au centre de la création de richesses et d’emplois, précise APAnews.

Deux piliers principaux structurent cette action : la compétitivité économique et la résilience climatique.
Bref, l’argent finance des réformes concrètes. Le programme prévoit la mise en œuvre de réformes structurelles, la modernisation de la gouvernance sectorielle et l’accélération du développement d’infrastructures durables. L’objectif consiste à prolonger les acquis de la première phase.
Cette première phase avait permis d’amorcer des transformations importantes dans la gestion publique et dans l’adaptation aux défis climatiques.
Le taux de change euro-franc CFA s’établit actuellement à environ 656 francs pour un euro, selon les dernières cotations.
Les réformes envisagées devraient stimuler l’investissement privé et améliorer l’efficacité de l’action publique. Elles visent également à renforcer la compétitivité du tissu productif dans un contexte de tensions économiques mondiales et de dérèglements climatiques.
Cette enveloppe est la preuve d’une double dynamique pour le Maroc. D’un côté, la poursuite de sa stratégie de transition vers un modèle de développement plus inclusif et durable. De l’autre, la consolidation de la confiance de ses partenaires multilatéraux.
Enfin, l’appui budgétaire s’accompagne de réformes pour ancrer la trajectoire du Maroc dans une perspective de croissance résiliente. Dans un contexte mondial incertain, cette stratégie vise à renforcer la stabilité macroéconomique et la lutte contre les vulnérabilités climatiques du Royaume.