Il y a de cela quelques semaines, tout le monde s’alarmait pour le cas de Mayenne (Département français). Il n’y a plus de crainte à avoir, la situation se régularise petit à petit, selon l’Agence régionale de Santé. « Nous confirmons une tendance à la baisse du taux d’incidence et du taux de positivité et, avec toutes les réserves d’usage, nous pouvons dire que notre plan d’action (…) va dans le bon sens », précise l’ARS des Pays de la Loire. Les habitants de la Mayenne sont disciplinés. Ils ont observé le port du masque obligatoire et l’isolement.
Ces mesures ont pour objectif « d’éviter un reconfinement, il faut se masquer pour ne pas avoir à se reconfiner », a-t-il souligné, précisant qu’un reconfinement local était « une hypothèse que j’exclus tout à fait à ce stade ». L’ARS n’est « ni alarmiste ni laxiste », a fait valoir Jean-Jacques Coiplet, après notamment les propos du président du conseil départemental de Mayenne, Olivier Richefou, qui avait accusé lundi l’Agence régionale de santé de « stigmatiser » son département en publiant « des chiffres alarmistes ».
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« La Mayenne est un beau pays dans lequel il fait bon vivre et sur lequel nous pourrons accueillir tous ceux qui souhaitent nous rejoindre. L’ensemble des mesures qui ont été arrêtées sont en effet des mesures de protection qui témoignent qu’on peut vivre en sécurité dans notre département » a pour sa part expliqué le préfet, Jean-Francis Treffel. Aucune spécificité propre au département n’a été identifiée pour expliquer l’accroissement de la circulation du virus début juillet, ont-ils ajouté, décrivant une « situation complexe », dans laquelle des foyers ont été identifiés notamment dans des « entreprises de traitement de la viande » et dans des milieux relevant « du champ de la précarité ».
