La guerre entre les Sussex et les médias est enclenchée. Le procès de Meghan Markle et Harry contre le groupe Associated NewsPapers, éditeur du Daily Mail et du Mail on Sunday s’ouvre ce 24 avril.
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Meghan poursuit le groupe en justice pour violation de la vie privée, violation du droit d’auteur et utilisation abusive des données personnelle et réclame des dommages et intérêts à cause de la publication d’une lettre écrite à son père avant son mariage.
La stratégie de la défense en ce premier jour de procédure qui se tiendra de manière virtuelle à cause du confinement, sera de contester la description faite par le tabloïd de “l’immense richesse et des immenses privilèges” de la duchesse.
Cette décision pourrait avoir d’énormes répercussion sur la reine Elizabeth II et toute la famille royale. En effet, il se peut que des données jusque-là tenues confidentielles sur leur financement public par le contribuable, notamment leurs frais de sécurité, soient dévoilées d’après le Telegraph.
Pour expliquer l’étendue de l’argent perçu par Meghan et Harry, par exemple pour la rénovation de Frogmore Cottage ou encore le coût de leur mariage, la monarchie devra rendre publiques ces éléments jusque-là tenu secret, de quoi mettre Windsor dans l’embarras.
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En fait, la question du financement de la famille royale par le contribuable reste épineuse et depuis que Harry et son épouse ont fait le choix de l’indépendance financière afin de ne plus justifier “l’intérêt public” qu’ils suscitent, rien ne va mieux.
Néanmoins, pour gagner son procès dont elle ne tirera aucun bénéfice pécunier, Meghan Markle semble prête à toutes les révélations, puisqu’elle a déjà choisi d’utiliser des SMS privés envoyés à son père pour appuyer sa défense.
Le couple avait décidé de s’éloigner de la vie royale pour protéger sa vie privée et veut maintenant que les tabloids comprennent qu’ils ne sont plus les bienvenus. Le 19 avril dernier, Meghan et Harry ont refusé de travailler avec quatre médias britanniques qu’ils accusaient dans une lettre, d’avoir relayé de fausses informations à leur sujet.
