Le président de l’UEFA ne veut laisser personne le distraire dans son travail. C’est pourquoi ce dernier n’a pas laissé de place aux doutes en ce qui concerne sa position quand il a été question d’aborder certains sujets de l’actualité comme le transfert avorté de Kylian Mbappé : « L’UEFA a des règles de fair-play financier qui sont assez strictes. Quiconque respecte nos règles est le bienvenu dans nos compétitions ; quiconque ne respecte pas les règles ne le fera pas. Écoutez, ni le Real Madrid ni personne d’autre ne dira à l’UEFA ce qu’il faut faire. Ils sont indignés d’un certain point de vue et, pour autant que je sache, leur offre était similaire à l’offre [du PSG] », a déclaré M. Ceferin dans une interview à la BBC sur le maintien du Français Kylian Mbappé à Paris.
C’est dire que le président de l’UEFA comprend parfaitement le malaise de la maison blanche et aussi de LaLiga, qui a qualifié l’accord de ‘’scandaleux et d’insulte au football’’. Une déclaration faite en rapport avec la difficulté de rivaliser avec des “clubs-états” qui ne respectent pas les marges du fair-play financier. Puisque faut-il le rappeler, le PSG appartient à Qatar Sports Investments, une filiale de Qatar Investment Authority (QIA), le fonds souverain de l’État du Qatar.
Mais sur ce point, Aleksander Ceferin s’est dit fatigué des plaintes concernant la volonté du sport d’autoriser les “États-clubs” : « Si vous dites que les clubs appartiennent aux fans, ne pensez-vous pas que les autres clubs anglais ont des propriétaires ? Ils ont des propriétaires d’Amérique, certains du Moyen-Orient, ils ont des propriétaires d’Angleterre. C’est donc exactement la même situation. Je suis vraiment fatigué de ces accusations sans fondement concret ».

« Je veux savoir qui a enfreint les règles et si vous enfreignez les règles, vous serez sanctionné », a déclaré Ceferin. Mais il ne finit pas sans se prononcer sur la situation de la sélection ukrainienne. Et sur le sujet, le président de l’UEFA a admis que l’institution a aidé l’équipe nationale à “trouver une solution” à sa décision de s’entraîner en Slovénie avant son barrage clé de la Coupe du monde contre l’Écosse le 1er juin : « C’est sûr qu’ils devront jouer à l’extérieur, même à domicile, mais cela dépendra des clubs où ils décideront de se préparer pour la saison. Nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour les aider, mais il est absolument impossible qu’ils jouent à domicile ».