Le secteur de la pêche maritime contribue jusqu’à 30 % du Produit intérieur brut (PIB) national et dans l’espace de la CEDEAO. Mais il est confronté à de nombreux défis notamment le manque de données pour la gestion durable des ressources halieutiques et de la sécurité des pêcheurs.
Pour relever ce défi, qui n’est pas une particularité de cette communauté, l’Union africaine (UA) a initié le projet de surveillance de l’environnement et de la sécurité en Afrique, MESA, en direction des cinq communautés économiques régionales d’Afrique.
Divisé en deux thématiques, marine et terrestre, il a pour objectif de fournir aux professionnels, deux principaux services que sont la production des cartes des zones potentielles de pêche et les prévisions des conditions océaniques.
Le Comité national de pilotage de la thématique marine pilotée par la direction de la Pêche en collaboration avec l’Université de Lagon à Accra au Ghana s’est réuni ce mardi 10 mai à Lomé, en vue de définir les conditions et canaux d’envoi des informations sur les conditions météorologiques aux pêcheurs des pays à pieds marins de la zone CEDEAO.
Pour Ali Domtani, Directeur de la Pêche, ‘Le secteur de la pêche maritime contribue à assurer une sécurité alimentaire des populations, et pour cela il faut assurer la sécurité de ces acteurs qui vont en mer avec des conditions difficiles et des accidents.’
Il s’agit de voir comment mettre à la disposition des pêcheurs à des périodes définies, des informations satellites traitées et envoyées sous forme d’alertes précoces SMS qui vont leur permettre de pouvoir juger de l’opportunité d’aller en mer ou pas, a-t-il ajouté.
