Le roi de la pop Michael Jackson semble bien connaître la musique classique, notamment pour avoir étudié la composition à un jeune âge. Cette connaissance a probablement été approfondie au contact de Quincy Jones. Le producteur des albums Thriller et Bad a longtemps été un élève de Nadia Boulanger, immense pédagogue qui enseigna entre autres à Bernstein, Copland ou Gershwin.
Prince Jackson, fils de Michael, a confié lors d’une interview à Fox Souls qu’il a grandi bercé par les goûts musicaux de son père : « c’était un artiste qui savait apprécier tous les genres musicaux. Nous écoutions beaucoup de tubes à la radio mais également beaucoup de musique classique de Mozart et Beethoven (…) il n’y avait pas de genres que nous n’écoutions pas ».
Michael Jackson cite parmi ses œuvres favorites le ballet Casse-Noisette de Tchaïkovsky et plusieurs pièces de Debussy : Rêverie, Clair de Lune ou encore Prélude à l’Après-midi d’un faune. Il déclare d’ailleurs que « la mode change, les coutumes changent mais la grande musique est immortelle (…) on écoute encore Mozart, Tchaïkovsky ou Rachmaninov ». Il cite également les ballets de Tchaïkovsky comme une source de motivation pour créer des pièces d’une qualité égale sur des heures de musique, et donc à produire des albums « où chaque chanson est un tube ».

A l’image de Serge Gainsbourg, Michael Jackson était coutumier des emprunts de thèmes de musique classique pour les inclure dans ses titres. On retrouve donc un extrait de la chorale de la 9e Symphonie de Beethoven dans Will You Be There, ou encore La Grande porte de Kiev des Tableaux d’une exposition de Moussorgski dans son titre History.
Avec Radioclassique.fr