Ancien international et ex-adjoint de la sélection camerounaise, Michel Kaham estime que l’avenir des Lions indomptables dans les éliminatoires de la Coupe du monde passe par un changement immédiat de sélectionneur. Dans une prise de position sans détour, il met en cause la gestion de Marc Brys et appelle à une « opération commando » pour relancer une équipe en perte de repères.
« La qualification du Cameroun pour la prochaine Coupe du monde est plus que compromise. Cependant, il nous reste une lueur d’espoir qui repose uniquement sur des victoires, autant à l’extérieur qu’à domicile », affirme l’ancien défenseur, inquiet du parcours actuel de la sélection.
Pour Michel Kaham, Marc Brys n’offre plus de garanties. « Hors de Nfandena, notre sélectionneur expose une certaine frilosité dans ses choix et dans la gestion tactique », déplore-t-il, estimant que le technicien belge est désormais « à court de solutions et d’idées » et « prisonnier d’un noyau » de joueurs qu’il privilégierait malgré leurs limites.
Face à l’urgence, l’ancien adjoint préconise un changement de cap radical : « Il serait salvateur d’installer de suite une opération commando avec un nouvel entraîneur doté de cette qualité de chargé de mission. » Selon lui, l’histoire plaide pour cette option : en 1994 comme en 2010, la nomination d’un nouveau sélectionneur avait permis de redresser la barre et de décrocher la qualification.
Kaham regrette que « le potentiel actuel des Lions indomptables ne donne pas son plein rendement à cause des mauvais choix du sélectionneur ». Seule une « nouvelle vision » et un « état d’esprit combatif » pourraient, selon lui, sortir l’équipe d’une situation qu’il qualifie de « désastre ».
« Ne pas aller à cette Coupe du monde serait un demi-drame pour le football camerounais », conclut-il, exhortant la fédération à « essayer, oser, ne pas baisser les bras ».
