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Michelle Obama : entre frustrations et dépression

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Pendant les deux mandats de son mari Barack, 44ème président des États-Unis, Michelle Obama se serait heurtée à un plafond de verre. Son statut de Première dame l’a particulièrement frustrée.

“Derrière tout grand homme se cache une femme”, dit le proverbe. Mais rester dans l’ombre du 44ème président des États-Unis, Michelle Obama le refusait. Si l’ancienne avocate au caractère bien trempé a chéri son rôle de Première dame, elle a dû faire des compromis. “Au début de la campagne présidentielle de 2008, Michelle affichait ses opinions. On lui a rapidement fait comprendre au sein du staff démocrate qu’il fallait qu’elle entre dans les habits d’une Première dame en retrait. Elle a vite appris”, rapportait la politologue franco-américaine Nicole Bacharan dans son ouvrage First Ladies : à la conquête de la Maison Blanche (éd Perrin). Pour autant, l’épouse de Barack Obama, alors président de la République, n’ignorait pas qu’elle avait un impact politique. Militante des droits des femmes, elle a commencé à se battre pour des causes qui ont une grande résonance dans le quotidien. Mais son statut de “femme” lui a mis des bâtons dans les roues.

Dans un entretien par visioconférence accordé à TMZ, la journaliste Kate Andersen Brower a expliqué les frustrations de Michelle Obama pendant les deux mandats de son mari. L’auteure du livre First Women : The Grace and Power of America’s Modern First Ladies pense qu’elle a été régulièrement mise à l’écart. Ses ambitions politiques, pourtant prometteuses, n’ont jamais obtenu les effets escomptés. La biographe se souvient d’un déjeuner que l’épouse de Barack avait organisé pour aider à lancer sa campagne contre l’obésité à l’école, Let’s Move. Mais les médias se seraient arrêtés à l’une de ses anecdotes : le président des États-Unis a arrêté de fumer. Pour “une femme comme Michelle”, qui prône la modernité et souhaite faire la différence dans le pays, il n’y a rien de plus “frustrant” et “déprimant”.

Une insatisfaction remarquée

Une autre auteure, Jodi Kantor, dépeint Michelle Obama comme profondément “insatisfaite”, “frustrée” et même “humiliée” par les contraintes de sa vie et les limites de son influence. Perçue comme une “femme noire irascible”, la principale intéressée avait dû se défendre au micro de CBS. “Il y a cette idée que j’assiste à des réunions, que je participe à des conversations et à des conflits, s’était-elle étonnée, avant d’ajouter : “C’est un portrait que les gens ont essayé de brosser de moi (…) J’essaie juste d’être moi-même.”

Avec Gala