L’utilisation des ordures ménagères comme fertilisants sans traitement préalable n’enrichit pas le sol, au contraire, elle le rend plus pauvre.
Une étude menée par le Laboratoire d’Assainissement, Sciences de l’Eau et de l’Environnement de l’Université de Kara en évoque les effets nuisibles lors d’un atelier de restitution ce mardi 27 septembre 2016.
Les déchets doivent être transformés en compost pour une meilleure fertilisation du sol. Sa préparation a été ainsi enseignée aux agriculteurs lors de l’étude.
« Nous les avons formés sur les bonnes méthodes. C’est devant eux que nous avons élaboré le compost et que nous avons exécuté son utilisation. Ceci, aussi bien dans le cadre de maraîchage que sur les plantes, pour ceux qui cultivent les grandes surfaces », a affirmé le Professeur Gnon Baba, Coordonnateur du projet.
Cette étude rentre dans le cadre du projet, « externalité négative de l’intensification des sols cultivés en milieu périurbain, méthode et outils d’évaluation et pratiques alternatives », développé par le Conseil ouest et centre africain pour la recherche et le développement agricoles.