L’ancien capitaine des Super Eagles, Mikel Obi, a révélé à quel point il avait peur lorsqu’il jouait sous les ordres du grand entraîneur, José Mourinho, lors de son passage à Chelsea.
Le footballeur, qui a pris sa retraite du football à 35 ans en septembre dernier, a été engagé par le manager portugais en 2016.
Selon lui, les méthodes de Mourinho pour faire passer son message aux joueurs dans le vestiaire lui faisaient peur.
L’ancienne star de Trabzonspor et de Stoke City a raconté comment le coach portugais s’est déchiré sur Mohamed Salah en raison de sa performance lors d’un match.
« J’avais peur de José Mourinho », a déclaré Mikel Obi au Mail Sports.
« J’avais définitivement peur de lui. Je veux dire, ce gars, les choses qu’il a faites aux joueurs, mais c’est juste une façon pour lui de faire passer son message, d’essayer de tirer le meilleur des joueurs.
Je me souviens de ce que José Mourinho a fait à Mohamed Salah, le gars pleurait dans le vestiaire en 2e mi-temps. Je pense qu’il avait un mauvais match. Et puis évidemment Mourinho est arrivé et s’est déchiré sur lui, massivement.
Salah était en larmes. Et que s’est-il passé ensuite ? Mourinho ne l’a pas laissé revenir sur le terrain en 2e mi-temps. Il l’a fait sortir. Il s’est disputé avec lui et l’a fait sortir.
Il a ajouté que le meneur de jeu belge, Eden Hazard, était l’un des joueurs les plus paresseux avec lesquels il a joué à Chelsea.
Le pire, le footballeur le plus paresseux que je n’ai jamais vu dans ma vie. Mais ensuite, le week-end venu, Eden Hazard produit, il était l’homme du match. Il arrive avec le trophée et dit : “Allez les gars, vous voyez ?”.
En fait, je pense que lorsque vous regardez Eden Hazard maintenant, il a perdu beaucoup de poids. Mais quand il était à Chelsea, la veille d’un match, après le dîner, il reste assis pendant 20 minutes, il mange du riz au lait… il aime sa nourriture !
Mais ensuite, Eden Hazard va au lit, se réveille le matin et le samedi, à 15 heures, il est là. Nous le laissons faire ce qu’il veut », a ajouté Mikel Obi.
