La chanteuse camerounaise Mimie, a surpris plus d’un ce lundi 14 novembre en partageant sur sa page Facebook, un communiqué émanant de son avocat Me Dieu Le Fit Nguiyan.
En effet, l’artiste fait des révélations chocs sur la situation entre elle et son label « Empire Company ». Selon le communiqué, l’artiste est victime de sabotage auprès de ses partenaires d’affaires, provenant de son label Empire Company, par le biais de Madame Esther Naah, directrice générale de la structure de production.
Mimie serait également victime de nombreuses menaces. Ainsi, en date du 12 juillet 2022, son contrat avec Empire Company créé par Pit Baccardi, prenait fin et elle décide de ne pas renouveler le contrat, mais le Label refuse.
En gros Mimie leur reproche plusieurs faits : « Malgré l’enregistrement de plus de 25 titres, aucun album n’a été produit par la société en 5 ans ; l’artiste n’a reçu en cinq ans aucun décompte de ses royalties, ni perçu la moindre rémunération à ce titre ; Les sociétés Empire Company et Universal Music Africa se sont approprié l’image de l’artiste Mimie et ont dûment perçu des commissions dans les contrats que celle-ci signait avec les marques alors qu’elle n’avait pas cédé à Empire Company les attributs liés à son image », peut-on lire dans ce communiqué.
Les faits, s’ils se révèlent vrais, sont plutôt graves et montrent que l’artiste est dans une véritable prison au lieu de s’épanouir dans le métier qu’elle a choisi d’embrasser. Elle est actuellement prête à amener l’affaire devant des tribunaux compétents si cela s’avère nécessaire.
Sur la toile, elle reçoit le soutien massif de plusieurs de ses collègues artistes et aussi du public qui trouve ce communiqué plausible au vu de la tournure que prenait déjà la carrière de l’artiste pourtant talentueuse.