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Mise en examen d’Aminata Diallo : de nouvelles révélations sur l’ex-joueuse du PSG avant l’agression de Kheira Hamraouiw

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C’est un rebondissement auquel personne, ou presque, ne pouvait s’attendre. Le vendredi 16 septembre, Aminata Diallo, ex-milieu de terrain du PSG, a été mise en examen pour “violences aggravées” et “association de malfaiteurs” suite à l’agression de son ancienne coéquipière Kheira Hamraoui.

Les faits se sont déroulés le 4 novembre 2021. Ce jour, Kheira Hamraoui est prise pour cible par deux hommes, qui l’ont rouée de coups à l’aide de barres de fer, alors qu’elle rentrait d’un dîner avec l’équipe féminine du Paris Saint-Germain, raccompagnée par Aminata Diallo. Aussitôt, les enquêteurs redoutent l’implication de cette dernière dans l’agression. Cette dernière, alors mise en garde à vue, clame immédiatement son innocence. Au final, aucune charge n’est retenue contre elle. Elle retrouve alors sa liberté. Un rebondissement qui ne signe pas l’arrêt de l’enquête pour autant.

D’après les informations du Parisien, les policiers de la brigade de répression du banditisme de la police judiciaire de Versailles ont étudié, pendant tous ces mois, les liens compliqués qu’aurait entretenus Aminata Diallo avec Kheira Hamraoui. Les spécialistes décrivent alors “une longue dérive psychologique devenue pour ainsi dire pathologique”. Et pour cause, selon les enquêteurs, Aminata Diallo aurait été habitée par une “haine féroce à l’égard de sa coéquipière qu’elle considérait comme un obstacle à sa propre carrière sportive”.

Il faut dire qu’Aminata Diallo, qui évolue au même poste que Kheira Hamraoui, semble bloquée par cette dernière autant au PSG qu’en équipe de France. Arrive alors un jour où, trois mois avant son agression, Kheira Hamraoui se blesse. C’est donc sa coéquipière qui est appelée pour la remplacer. Une “opportunité inespérée”, comme le souligne Le Parisien, pour Aminata Diallo qui rêve d’un nouveau contrat au sein du PSG. “Je vais devenir sans scrupule maintenant ! J’ai besoin de personne pour me n*quer mon travail gratuitement. Je leur souhaite tous du mal, je n’ai besoin de personne, que de mes proches”, aurait-elle confié à un confident. Une détermination radicale qui aurait mené les enquêteurs à étudier sa potentielle implication dans la violente agression dont sa camarade a été victime.