Ce n’est une surprise pour personne. Les femmes doivent répondre à plus de critères vestimentaires dans la sphère professionnelle, car elles sont jugées en permanence sur leur apparence, leur tenue et aussi leur chaussure.
Un héritage culturel
Encore aujourd’hui, certaines professions imposent un dress code aux employés. Pour les femmes, cela inclut le port de chaussures à talons.
Par exemple, au Japon, en Israël ou au Royaume-Uni, vous pouvez être renvoyé si vous n’en portez pas. Cette idée comme quoi la femme doit porter des talons est hérité de nos ancêtres, mais ils n’ont pas toujours le même sens.
Les escarpins peuvent être utilisés pour avoir un certain charisme et se faire respecter pour gravir les échelons. « Les talons hauts aident-ils ou pénalisent-ils les femmes au travail ? », s’est demandée Sreedhari Desai, professeure en comportement organisationnel.
Des résultats surprenants
Pour mener à bien cette étude, les participants, des hommes et des femmes, ont dû assister à des scénarios de travail (entretien, réunion…) mettant en scène des femmes avec une seule variable : le port de chaussures plates ou à talons.
Surprise, les sondés ont affirmé que les femmes aux chaussures plates semblaient plus préparées, notamment dans les métiers à haute responsabilité.
Dans deux vidéos, une directrice de fac prononçait un même discours, sans changement de ton, la seule différence résidant dans les chaussures. Les 300 professionnelles interrogées ont indiqué que le port de chaussures plates favorisait sa crédibilité.
Une évolution sociétale
D’après Francesca Gino, scientifique comportementale, cela proviendrait de l’évolution des normes. Une femme qui ne porte pas de talons enfreint les règles et semble plus puissante qu’une femme contrainte d’en porter.
Attention, l’ère des talons au travail n’est pas encore abolie. Il resterait maintenant à différencier l’apparence des compétences, mais ça c’est un autre débat.
