Invité sur le plateau de l’émission Showbuzz, le boss Molare est revenu sur la période de son incarcération. Il a fait de surprenantes révélations en ces termes :
« Quand on a vécu ce que j’ai vécu il y a quelques mois, on ne passe jamais vraiment à autre chose.
Ce sont des événements douloureux, et il est impossible de les oublier. Ce n’est pas facile ; c’est une épreuve que je ne souhaite à personne.

La période carcérale est comme un pèlerinage. On y va d’abord pour assumer les conséquences de ses actes, puis on se rapproche encore davantage de Dieu, car là-bas, on ressent réellement Sa présence.
On y vit comme dehors, dans le partage. On donne aussi de son expérience aux autres détenus et on essaie, tant bien que mal, de parler à ceux qui ont perdu espoir (…) ».
Faut-il le rappeler, l’artiste ivoirien Molare a retrouvé sa liberté provisoire le 15 septembre 2025, après environ deux mois d’incarcération au pôle pénitentiaire d’Abidjan.
Sa détention faisait suite à un grave accident de la route survenu le 2 juillet 2025 dans le quartier d’Angré, à Cocody. Dans cet accident, une piétonne, Elise Tola, a perdu la vie.
Suite à l’incident, la famille de la victime a porté plainte, et les autorités ont qualifié les faits d’homicide involontaire.
Le 17 juillet 2025, Molare a été placé sous mandat de dépôt et écroué dans l’attente de la procédure judiciaire.
L’artiste a reconnu sa responsabilité devant une commission chargée de la suspension du permis de conduire, admettant que l’accident était de son fait.
Sa libération provisoire ne met pas fin aux démarches judiciaires. Le patron du Coupé-déclalé reste impliqué dans l’affaire et devra répondre de ses actes devant la justice.
À sa sortie, il a exprimé sa compassion envers la famille de la victime et a évoqué les réalités difficiles de la détention, mais aussi les rencontres positives qu’il y a faites.
Par ailleurs, les autorités ont retiré son permis de conduire pour cinq ans, jusqu’en 2030, en raison de la gravité de l’accident. Cette mesure administrative vise à prévenir d’autres tragédies sur les routes ivoiriennes et à renforcer la sécurité routière.