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“Mon corps est déformé…”, les tristes aveux d’une ex-chroniqueuse de Cyril Hanouna

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Elle est l’une des premières à avoir brisé le tabou. Enora Malagré, ex-chroniqueuse de Cyril Hanouna dans Touche pas à mon poste (C8) désormais comédienne, souffre d’endométriose, une maladie gynécologique qui entraîne de fortes douleurs et des difficultés à tomber enceinte.

Auprès de nos confrères de Gala, à l’occasion de la semaine de prévention sur l’endométriose qui se termine ce dimanche 13 mars 2022, la marraine de l’association Info Endométriose se livre sur le calvaire qu’elle vit au quotidien. Des propos qui ont été relayés par Purepeople.

“Le rapport à mon corps après douze ans de maladie est désastreux. Douze ans d’endométriose ça laisse des séquelles profondes aussi bien physiques que psychologiques. Comme il n’y a pas de traitement qui fonctionne sur moi, mon corps a été déformé par les nombreux médicaments.

J’ai pris énormément de poids, j’ai perdu mes cheveux… À 41 ans, je ne me reconnais pas vraiment. Je n’ai plus grand-chose à voir avec la jeune fille insouciante que j’étais qui a découvert la maladie”, déplore t-elle.

Cette même maladie qui lui a “beaucoup pris”. “Elle m’a pris mon corps et toute la confiance que j’avais”, regrette-t-elle.

Et à la question de savoir si elle ressent de la colère envers son corps qui lui fait subir de nombreux désagréments, Enora Malagré explique que le mal-être est “plus profond que ça” : “La colère, ça pourrait s’apaiser. Mon corps, je le rejette. C’est plutôt une forme de dégoût et de profonde tristesse. Après oui, je suis en colère d’être malade. Je me demande pourquoi moi”.

En plus des douleurs, d’un changement physique et d’une baisse de la confiance en soi, la jolie blonde de 41 ans évoque sa peine de ne pas avoir d’enfant. “Envisager une autre façon d’être maman, c’est toujours dans ma tête.

C’est compliqué d’en parler. J’ai toujours envie de pleurer quand j’évoque ce sujet… C’est le grand drame de ma vie de ne pas être mère. Je me réveille tous les matins avec cette tristesse-là. Ça a détruit un peu ma vie. Il faut encore que je me répare”, confie celle qui avait émis l’idée d’adopter, notamment à l’étranger.