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Monaco : le trône du prince Albert menacé par un lointain cousin

Crédit Photo : Monte-carlo.mc

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Louis de Causans, un lointain cousin du Prince Albert II de Monaco, affirme être le véritable héritier du Trône de la Principauté de Monaco. De plus, il attaque l’État français et demande réparation pour la spoliation de sa famille du Trône monégasque à hauteur de… 351 millions d’euros !

Cette histoire ne date pas d’hier, pourtant aujourd’hui, elle prend un peu plus d’ampleur. Environ un siècle en arrière, le Prince Souverain Louis II de Monaco, (l’arrière-grand-père de l’actuel Prince régnant, Albert II de Monaco, ndlr) âgé de 48 ans, n’a toujours pas d’enfants. S’il meurt, la ligne directe Grimaldi disparaît laissant place à la branche allemande… Une chose impensable ! Raymond Poincaré, président de la République et, ancien avocat du Rocher et ami de la branche monégasque lui conseille vivement de régler cette anomalie.

Un conseil suivi puisqu’en 1898, naît une fille, Charlotte, dont la mère, hôtesse de cabaret parisien, a rencontré le Prince Louis II. En 1918, une ordonnance introduisant le droit de succession par adoption est validée par le Président. Charlotte, future mère de Rainier, le père de l’actuel prince Albert, devient donc à 20 ans princesse héritière.

Mais un homme, Aynard, marquis de Chabrillan, arrière-petit-fils d’Honorine et trisaïeul de Louis de Causans, issu de la branche française des Grimaldi va tenter d’empêcher ce qu’il appelle une “adoption de circonstance”.

En 2018, le lointain cousin du Prince Albert II de Monaco, avait tenté une première action en justice avant d’être débouté par le tribunal administratif… Les preuves de sa filiation n’étant pas suffisantes. « Quand j’ai appris la décision du tribunal, je suis partie dans un grand fou rire. La généalogie de Louis de Causans est une évidence, tant elle est connue et facile à vérifier », a indiqué une généalogiste au Parisien.

Mais cette nouvelle tentative s’annonce différente comme l’a expliqué l’avocat de Louis de Causans : « L’affaire a été prise au sérieux. Pour la première fois depuis l’adoption de Charlotte, nous connaîtrons la position de l’Etat français. »

Et le principal intéressé d’ajouter : « Monaco et la France ont toujours voulu que ce sujet reste tabou. Ce n’est maintenant plus le cas (…). Je n’ai rien contre Monaco. Si la situation est ce qu’elle est, c’est uniquement lié au rôle de la France et de Poincaré. »

Affaire à suivre…

Avec public.fr