Ce dimanche 3 octobre, Bernard Tapie s’est éteint « paisiblement » et entouré de ses proches à l’âge de 78 ans, des suites d’un double cancer de l’estomac diagnostiqué il y a plus de quatre ans.
Issu d’un milieu modeste, « Nanard » a longtemps été un homme d’affaires à succès, troquant à l’occasion son costume de businessman pour celui d’artiste ou d’homme politique. Mais ce que beaucoup ne savent pas, c’est qu’il était également un homme très superstitieux.
Un objet « dans la poche de son pantalon »
Un trait de caractère évoqué en juin 2018 auprès de Vanity Fair par Bernard Tapie lui-même. Interrogé par un ami, le journaliste Franz-Olivier Giesbert, l’ancien patron de l’OM s’était alors confié sur son combat contre la maladie, mais également sur son rapport à la spiritualité et à Dieu.

« Je ne lui demande jamais rien, mais il est toujours avec moi et je lui parle beaucoup. Je lui raconte ce que j’ai vécu, je dénonce les injustices », expliquait-il alors.
Un petit rituel que Bernard Tapie gardait constamment à l’esprit grâce à un petit objet qui ne l’a jamais quitté au fil des décennies : un crucifix qui se situait « généralement dans la poche de son pantalon ».
Un dernier hommage le 8 octobre
Dans la foulée de l’annonce de son décès ce dimanche, de nombreuses personnalités et des milliers d’anonymes ont rendu hommage à l’homme d’affaires. Emmanuel Macron a notamment salué la personnalité combattive, l’ambition et l’engagement de Bernard Tapie.
Un ultime hommage sera rendu à l’homme d’affaires « face à la Méditerranée » vendredi 8 octobre, au cœur de la ville de Marseille, a annoncé le maire de la ville Benoît Payan, rapporte Gentside.