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Mort de Diego Maradona : Le parquet demande un procès contre les soignants

Credit Photo : DR

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Diego Maradona est décédé à l’âge de 60 ans d’une crise cardiorespiratoire le 25 novembre 2020, sur son lit médicalisé dans une résidence du nord de la capitale argentine, alors qu’il était en convalescence après une neurochirurgie.

Les procureurs qui enquêtent sur son décès en Argentine ont demandé que le personnel de santé qui s’est occupé de lui soit jugé pour homicide par négligence.

La demande a été formulée le mercredi 13 avril 2022.

Selon les procureurs, les « omissions » et les mauvaises manipulations de huit professionnels de la santé en charge de la légende du football l’ont placée dans une « situation d’impuissance », l’abandonnant « à son sort » lors d’une hospitalisation à domicile « scandaleuse », selon le dossier du tribunal cité par l’agence de presse officielle Telam.

Le neurochirurgien et médecin de famille Leopoldo Luque et la psychiatre Agustina Cosachov font l’objet d’une enquête pour sa mort, en tant que principaux responsables de la santé de l’ex-footballeur.

De 8 à 25 ans de prison encourus

Selon 20 Minutes, le psychologue Carlos Díaz, la coordinatrice médicale Nancy Forlini et le coordinateur infirmier Mariano Perroni, les infirmiers Ricardo Almirón et Dahiana Madrid, et le médecin clinicien Pedro Pablo Di Spagna sont également accusés par le parquet d’ « homicide simple avec dol éventuel », une infraction qui est caractérisée lorsqu’une personne commet une négligence tout en sachant sciemment que celle-ci peut entraîner la mort de quelqu’un. Ils risquent des peines allant de 8 à 25 ans d’emprisonnement.

Selon les procureurs, les accusés « ont été les protagonistes d’une hospitalisation à domicile sans précédent, totalement déficiente et imprudente », et auraient en outre commis une « série d’improvisations, de fautes de gestion et de manquements ». Après ce réquisitoire, la défense doit présenter ses arguments et pourra demander le non-lieu. L’affaire pourrait ensuite être portée devant le tribunal de San Isidro, dans la banlieue nord de Buenos Aires, indique le média.