José Mourinho croyait qu’il ne reviendra au Portugal que pour entraîner la sélection nationale. Le Benfica ne faisait pas parti de ses plans. Lors d’une interview le 22 septembre 2025, il a expliqué qu’il n’y avait eu aucun contact entre lui et le club lisboète durant la direction de Bruno Lage.
« Je veux vous demander s’il est vrai qu’il y a eu des contacts avec Benfica pendant que Bruno Lage était en fonction, si votre signature était déjà prévue depuis un certain temps », a demandé un journaliste à Mourinho.
« La réponse est facile. Si vous voulez me croire, super. Cet été, je n’ai eu absolument aucun contact avec Benfica, avec le Président, avec absolument personne, avec aucun agent mandaté ou non.
Et, comme vous le savez, à l’époque, le directeur Mário Branco [directeur général du football professionnel] n’était même pas encore à Benfica.
J’avais un contrat avec Fenerbahçe et je voulais le remplir, évidemment, jusqu’au bout. Dans ma tête, j’étais très loin de penser que je pourrais revenir au Portugal en tant qu’entraîneur de club.
J’ai toujours pensé que, tôt ou tard, la Seleção m’aurait appelé. Il se peut que Roberto [Martínez] soit champion du monde et veuille sortir en grand, et je pourrais entrer.
Mais sans avoir non plus de contact avec la Fédération. Ma carrière allait un peu dans cette direction. Je pensais que j’allais retourner au Portugal pour l’équipe nationale.
Je n’ai eu aucun contact avec Benfica. C’est vrai qu’il y a des années – et je ne peux même pas le retracer dans le temps, je ne peux pas vous dire si c’était il y a 4, 5 ou 6 ans, je n’ai pas besoin de le faire – alors, oui, j’ai eu des contacts avec Benfica.
Mais je travaillais, j’avais aussi un club, et les choses n’ont pas fonctionné à ce moment-là », a-t-il expliqué.
« Il n’y a eu aucun contact. Quand Benfica a perdu 3 points contre Qarabag, j’étais à Barcelone avec ma femme et, le lendemain – et ce n’est même pas le directeur général qui m’a appelé – c’est le président qui m’a appelé », a-t-il ajouté.
» Si vous voulez me croire, super, merci. Si vous voulez croire en la fantasy, si vous voulez croire en d’autres choses, si vous voulez nourrir une histoire alors qu’il n’y a pas d’histoire, je ne peux rien faire », a-t-il ajouté.
