Ce mardi 24 août 2021, Kinshasa a accueilli une campagne officielle pour promouvoir l’inscription de la rumba congolaise, style majeur de la musique africaine, au patrimoine culturel immatériel de l’humanité.
Le dossier, déposé l’année dernière auprès de l’Unesco, est défendu de part et d’autre du fleuve Congo par les deux pays qui en tirent leur nom, la République démocratique du Congo (RDC, Congo-Kinshasa) et la République du Congo (Congo-Brazzaville).
« Il nous reste la phase de promotion et de lobbying (…) afin d’appuyer activement cette candidature d’ici la fin de l’année 2021 », a déclaré André Yoka Lye Mudaba, directeur général de l’Institut national des arts et président du comité mixte pour la promotion de la rumba congolaise, cité par le quotidien Le Potentiel.
Le lancement a eu lieu lors d’une cérémonie présidée à Kinshasa par la ministre de la Culture Catherine Kathungu Furaha, qui a appelé à une mobilisation tous azimuts, dans les médias, sur les réseaux sociaux, dans les ambassades, les ministères, les universités et écoles…
Elle a souhaité que des émissions radiotélévisées fassent connaître chaque semaine à la population “l’histoire glorieuse de la rumba partie d’un rite de la danse du nombril pour devenir une identité emmenée par des Afro-descendants et nous tous, chacun à son époque”.
La version cubaine de la rumba a été admise par l’Unesco au patrimoine culturel immatériel de l’humanité en 2016.