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Mylène Flicka et Chanceline Mevowanou: deux voix, un seul combat pour la cause féminine (vidéo)

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Malgré les campagnes, l’évolution des mœurs et les engagements des gouvernants, des poches de non-droits existent où une jeune fille devient épouse et mère avant même d’avoir ouvert les yeux sur le monde extérieur.

Cette situation répandue dans de nombreux pays au monde, interpelle autant qu’elle bafoue les droits essentiels des filles.

Chaque 11 octobre est célébrée la Journée internationale de la fille, une occasion saisie cette année par la bloggeuse béninoise, Mylène Flicka et sa compatriote, Chanceline Mevowanou, journaliste culturelle, pour porter la voix des jeunes filles africaines, en général, et celles béninoises, en particulier, devant l’Assemblée national et le sénat français.

L’environnement socio-économique, le cadre de vie, les pesanteurs familiales, sont autant d’aspects qu’abordent les deux jeunes militantes à la faveur de leur éloquence.

Chiffres à l’appui, les jeunes femmes ont attiré l’attention des parlementaires français sur le  mariage précoce dans les pays africains notamment au Bénin.

Selon Chanceline Mevowanou, trois (3) filles sur dix (10) sont mariées avant l’âge de 18 ans ;  et une (1)  fille sur dix (10) l’est avant l’âge de 15 ans. Une situation due essentiellement à la précarité des familles, mais aussi au manque de dialogue sur la question de la sexualité.

« (…) A la maison, il y n’a pas les moyens pour prendre soin de l’enfant. Et les parents supposent que chez le mari, l’enfant aura la protection, pourra bien manger, alors que c’est tout le contraire qui se passe. Puisque l’enfant ne voulant pas, chez son mari, elle est violée, et battue », indique-t-elle dans son plaidoyer.

Pour Mylène, Directrice du célèbre blog Irawo, axé sur la promotion des talents africains, si elle a le privilège de s’adresser à son auditoire, dans le cadre cette journée, c’est parce qu’elle a eu la chance d’avoir une éducation sans interruption, d’avoir eu un cadre sain, d’avoir eu des personnes autour d’elle qui lui ont appris ce qu’est la sexualité et surtout qui à rêver.

Au-delà de l’éducation, a-t-elle souligné, il est important de donner la chance aux jeunes filles de rêver, de s’inspirer de modèles de réussite pour qu’elles aient la possibilité de se dire : « Je peux être mère, je peux être fille, je peux être sœur, mais aussi, je peux être Présidente de la République, je peux être avocate, je peux être mécanicienne, etc. ».

Il est à noter que cette rencontre a été une initiative soutenue par Plan International et UNICEF France, deux organisations internationales impliquées dans la défense des droits des enfants.