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Nafissatou : l’émouvant témoignage de cette “femme noire courageuse qui s’est battue pour concrétiser ses rêves” en France

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Une belle success story. Ce dimanche 02 septembre, les internautes ont été très émus devant le parcours d’une entrepreneuse dans le magazine Zone Interdite sur M6. Nafissatou, jeune mère de sept enfants, s’est battue pour ouvrir son salon de thé afro-chic malgré les embuches et sans l’aide des banques.

Avec comme thème “Tout plaquer pour ouvrir son commerce : ils osent l’aventure”, le magazine Zone interdite présenté par Ophélie Meunier suivait plusieurs parcours entrepreneuriaux.

Parmi les invités, une entrepreneuse présentait un profil bien différent des autres : Nafissatou, 39 ans, s’est lancée sans aide financière de ses proches, dans la création d’une pâtisserie afro-chic, pour mettre en avant cet aspect méconnu de la cuisine africaine.

Pour ce faire, cette mère de sept enfants (enceinte d’un huitième dans le reportage) a quitté un poste confortable de responsable dans l’informatique. La diplômée d’école de commerce qui s’inspire pour son cake design des boubous de sa mère sénégalaise, est très encouragée par ses proches.

“Ce qui est fou, c’est de tout lâcher quand tu as un emploi stable, une vie de famille, aujourd’hui on est à fond derrière elle”, a notamment confié l’un de ses frères.

“Si j’étais homme, je serais amoureux d’elle. Tout ce qu’elle entreprend c’est magnifique”, a ajouté sa belle-sœur. Cependant, Nafissatou doit réunir 250 000 euros pour acheter une boutique et la transformer “en décor de ciné” tel qu’elle l’imagine.

Malheureusement, la Francilienne n’est pas parvenue à convaincre les banques de lui accorder un prêt. La pâtissière a cependant décroché un prêt à taux zéro de 20 000 euros, grâce à sa présentation devant un comité d’aide aux entrepreneurs.

Un coup de pouce bien mérité, qui lui a au moins permis de lancer son service de traiteur à domicile. À peine quelques mois après son lancement, Nafissatou croulait sous les demandes et engrangeait déjà un chiffre d’affaires de 5000 euros par mois.

Forte d’un beau carnet de commandes, la jeune maman a choisi de retenter la demande de prêt aux banques, mais toujours en vain. Seuls sa détermination et son dynamisme lui ont finalement permis d’ouvrir sa boutique à Puteaux. Une nouvelle qui a ravi les internautes, nombreux à souhaiter prendre pour exemple celle qui a tout construit de ses mains. Et un vrai pied de nez aux banques qui ne lui ont pas fait confiance.