Bien que détentrice d’une boutique de vente de vêtements, pour arrondir sa fin de mois, Nathalie Andreani a eu l’idée de s’inscrire sur un site internet d’un nouveau genre : Mym.
Et depuis, avec ses milliers d’abonnés, la cinquantenaire s’en sort avec un chiffre d’affaires mensuel de 150 000 Euros soit plus de 98 millions FCFA. C’est du moins ce qu’elle a affirmé lors de son récent passage sur le plateau de TPMP à suivre ici.
Ce réseau social, créé par un Anglais en 2016, est apparu en France il y a trois ans. Il compte aujourd’hui plus de 150 millions d’utilisateurs dans le monde. Le principe est le même que Facebook ou Instagram, à une chose près.
Chacun peut créer un profil, y mettre des photos. Mais pour y accéder, les abonnés doivent payer. Pour éviter que des mineurs y vendent leurs photos, la plateforme a mis en place plusieurs étapes de vérification. Les candidats doivent fournir un compte bancaire, une pièce d’identité et se prendre en photo.
Un logiciel compare ensuite les deux images. Les contenus violents et pédophiles sont bannis, même si le réseau a déjà été accusé d’être laxiste sur ses contrôles. Le succès de la plateforme est tel que depuis deux ans, des réseaux sociaux concurrents ont vu le jour et banalisent ce business du nµ.
Si certains professionnels comme des acteurs p0rno ou des camgirls y sont inscrits, la plupart des profils sont ceux de monsieur ou madame tout le monde. Jeune étudiante, fleuriste, commerçante, des utilisatrices de ces plateformes ont plusieurs fois raconté comment elles ont été grisées par cet argent facile.
