La problématique de l’amélioration de la prise en charge et le traitement des prisonniers atteints du VIH pour réduire la stigmatisation en milieu carcéral a fait l’objet d’un plaidoyer ce mercredi 08 juillet 2015 à Lomé.
Initié par le Secrétariat permanent du Conseil National de Lutte contre le Sida(CNLS), il a connu la présence des responsables de l’administration pénitentiaire et de la justice.
« Après le test du VIH sur les détenus, il faut voir les mesures d’accompagnement. Et lorsque des dispositions ne sont pas prises, nous risquons de faire en sorte que les personnes déclarées séropositives soient stigmatisées vis-à-vis de leurs codétenus. », nous confie le directeur de l’administration carcérale de la Prison Civile de Lomé, M. Idrissou Akibou.
Face à ce constat, « Un certain nombre de précautions ont été prises afin que les détenus infectés puissent avoir leurs ARV, sans que les autres qui ne sont pas infectés ne le sachent pas », a-t-il ajouté.
Ce plaidoyer est le fruit du constat selon les responsables de l’administration de la Prison civile de Lomé, de la forte prévalence du VIH en milieu carcéral.
Les recommandations issues de ce plaidoyer déboucheront sur « l’élaboration d’un document de politique nationale pour la prise en charge en milieu carcéral en ce qui concerne le VIH » précise M. Damien Amoussou, Coordonnateur Adjoint du Secrétariat Permanent du CNLS.
Il permettra aussi d’assurer le respect du droit à la santé des prisonniers, d’améliorer l’accès des prisonniers aux soins de santé avec les mêmes chances que ceux prévus pour les populations en général.
Pap Jo.
