La fuite rocambolesque de Carlos Ghosn sera-t-elle le sujet d’une future série de Netflix ? Voilà une supposition bien étrange, sauf qu’elle pourrait avoir lieu, si l’on en croit Le Monde. Selon le média, l’ex-dirigeant de Renault-Nissan aurait signé un accord d’exclusivité avec la plateforme de SVOD il y a de cela plusieurs mois.
Si l’information n’est pas officielle, et qu’elle doit être prise avec les pincettes d’usages, c’est en tout cas ce que Le Monde nous indique au détour de son analyse de « la fuite en avant » de Carlos Ghosn. « Le plus célèbre des Libanais a décidé de contrôler jusqu’au bout le scénario de sa propre histoire, fût-ce au mépris du droit », précise le quotidien.
Mais avant d’envisager adapter une telle histoire à l’écran, il faudrait déjà qu’elle se termine. Carlos Ghosn est en effet toujours au cœur de l’actualité après sa fuite surprise du Japon, où il était assigné à résidence surveillée.
Incarcéré fin 2018 au Japon après avoir été accusé de lourdes malversations financières, le magnat de l’automobile se trouve désormais au Liban, d’où il orchestre la suite des événements. Il a notamment fait savoir via un communiqué de presse qu’il ne serait plus « otage d’un système judiciaire japonais truqué dans lequel la culpabilité est présumée. Je n’ai pas fui la justice, j’échappe à l’injustice et la persécution politique. »
La Casa de Papel 4 : à quoi peut-on s’attendre pour la suite ?
Suite à la fuite de Carlos Ghosn au Liban, les autorités du pays ont reçu une demande d’arrestation relayée via Interpol. Interrogée sur ce qu’il adviendrait de Carlos Ghosn si jamais ce dernier décidait de revenir en France, Agnès Pannier-Runacher, la secrétaire d’Etat française à l’Economie a de son côté rappelé sur BFMTV : « La France [n’extrade] jamais ses nationaux, (…) mais cela ne nous empêche pas de penser que Monsieur Ghosn n’a pas à se soustraire à la justice japonaise ».
Avec Le Journal du Geek