Nicki Minaj a remporté une victoire dans la bataille juridique en cours entre elle, son mari Kenneth Petty et son accusatrice, Jennifer Hough, dans la condamnation pour agression sexuelle en 1994.
Selon Rolling Stone, un greffier fédéral du district oriental de New York a déterminé que Minaj n’avait pas manqué de répondre à la poursuite de Jennifer Hough pour harcèlement.
Le fait que Nicky Minaj se soit présentée au jury a donc annulé la demande de son accusatrice qui est celle de lui imposer une amende en défaut et d’accorder un jugement de 20 millions de dollars.

Dans le dossier du tribunal, le greffier a constaté que Nicky Minaj avait engagé un avocat la semaine dernière pour la défendre dans l’affaire en cours, mais que son mari Kenneth Petty n’avait « pas déposé de réponse concernant la plainte ».
Dans une déclaration sous serment, Nicky Minaj a affirmé qu’elle pensait avoir embauché un avocat en septembre lorsque les premières conversations ont eu lieu, mais en raison de « mauvaise communication innocente », il y a eu un retard dans le paiement de son acompte.
« Mon incapacité à répondre à la plainte était le produit d’une erreur innocente, et je demande au tribunal d’excuser le retard afin que je puisse défendre ce que je pense être une affaire tout à fait frivole« , a expliqué la rappeuse dans sa déclaration.
« Je confirme la véracité de ces parties de la déclaration de [la] défenderesse concernant mon rôle dans son incapacité à obtenir mes services rapidement« , a écrit l’avocat Judd Burstein dans une déclaration connexe.
Malgré les conclusions du tribunal, l’avocat de Jennifer Hough, Tyrone Blackburn, a insisté sur le fait que lui et sa cliente continueront d’aller de l’avant avec la requête par défaut contre le mari de Nicky Minaj pour les 20 millions de dollars.
Pour rappel, en août dernier, Jennifer Hough a déposé une plainte contre Nicky Minaj et Kenneth Petty, dans laquelle elle a allégué que le couple avait tenté de la convaincre de se rétracter de son récit selon lequel Kenneth Petty l’avait agressée sexuellement par diverses tactiques de harcèlement et d’intimidation.
Elle demande actuellement « des dommages et intérêts non spécifiés pour avoir subi une détresse émotionnelle ».