Au lendemain des résultats officiels du deuxième tour de la présidentielle, le pays a connu quelques échauffourées rapidement maîtrisées selon les médias locaux.
Ancien président de 1993 à 1996, Mahamane Ousmane avait vivement critiqué le scrutin avec l’appui de ses militants alors que les institutions en charge des élections, lui attribuaient un score de 44,75 % derrière son adversaire Mohamed Bazoum élu avec 55,25 % des voix.
“Ni mon parti, ni la coalition qui me soutient et moi-même n’accepterons ce nième hold-up électoral en préparation”, fustigea-t-il, dénonçant des braquages, bourrages d’urnes, des menaces par armes à feu, des renvois des délégués et membres des bureaux de vote, des procès-verbaux préfabriqués et des scènes d’intimidations.
L’ancien président s’est donc résolu à porter l’ensemble de ces irrégularités relevées devant la cour constitutionnelle qui devra se prononcer dans un bref délai.
