Samira Sabou était visée par une plainte pour diffamation déposée par Sani Mahamadou Issoufou, le fils et directeur adjoint de cabinet du président nigérien Mahamadou Issoufou. Il reprochait à la journaliste de l’avoir injustement mis en cause dans l’affaire des surfacturations et des faux contrats au ministère de la Défense.
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Un article mettant en cause des personnalités qui seraient liées à l’affaire des malversations financières lors d’achat de matériel militaire, révélées par un audit en début d’année a été publié sur Facebook par Samira Sabou le 26 mai 2020. Arrêtée le 10 juin 2020, elle a recouvert sa liberté le mardi 28 juillet 2020, rapporte, actucameroun.com.
Selon Amnesty International, l’accusation contre la journaliste « fait référence à une publication sur Facebook portant sur les personnalités impliquées dans l’affaire de l’audit du ministère de la Défense, datant du 26 mai 2020. Après la publication, une tierce personne a fait un commentaire incriminant le fils du président de la République ».
« L’accusation de diffamation à son encontre par le fils du président de la République n’est qu’une manœuvre de plus pour saper son travail et celui de tous les activistes anti-corruption qui dénoncent les allégations de corruption dans le pays » écrit Amnesty International.