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Niger / Mohamed Bazoum : « Ce qui nous importe, c’est une certaine présence des forces aériennes françaises »

Crédit photo : nigerinter

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Mohamed Bazoum, président nouvellement élu de la République du Niger a affirmé qu’il n’écartait pas un retrait partiel des forces françaises de Barkhane. Cependant, il demande aux autorités françaises de maintenir leur dispositif aérien au Sahel.

« (…) Un retrait partiel de la France, dans la mesure où elle maintiendrait le dispositif aérien, n’aura pas de grand effet sur le cours de la situation et sur le rapport de force », explique l’ancien ministre nigérien de l’Intérieur.

« Vous savez que l’armée française n’est pas impliquée physiquement au sol contre les jihadistes, poursuit-il. Le mode d’action, le concept des opérations, tel qu’il est mené, procédant d’une volonté de faire le maximum d’économie de pertes en vies humaines, a dicté un comportement à l’armée française, qui fait que, même si certains effectifs sont retirés, cela n’aura pas un grand impact sur le terrain. L’impact sera davantage symbolique, politique, qu’opérationnel tout simplement.

Ce qui nous importe, nous, c’est une certaine présence des forces aériennes françaises, qui elle, de mon point de vue, sera garantie, quels que soient les effectifs français qui seront présents dans le cadre de cette opération », précise le président Bazoum.

Avec actucameroun.com