Au Nigeria, l’association des expéditeurs est aux abois. Le président de l’organisation a confié dans une interview à Lagos que le manque d’une réforme fait perdre d’énormes recettes dans le secteur portuaire maritime.
Le révérend Jonathan Nicole a relevé dans son intervention un manque à gagner de 800 milliards de nairas par mois, lié au fait que les ports ne travaillaient pas 24h/24.
Cependant, la réforme aurait bel et bien été prise par les décideurs politiques. L’agence nigériane de presse souligne que le vice-président du pays avait signé depuis 2017, un décret introduisant le travail 24h/24 dans les ports maritimes du pays.
La directrice générale de l’Autorité portuaire nigériane, Mme Hadiza Bala-Usman, a quant à elle, accusé certaines agences du gouvernement fédéral opérant dans les ports de ne pas se conformer à la directive et au décret.
800 milliards de nairas font l’équivalent d’environ un milliard sept cent millions d’euros. Plusieurs pays de la sous-région ont adapté leurs services portuaires au fonctionnement 24h/24.