L’ancienne ministre nigériane, cofondatrice du groupe de sensibilisation internationale “Bring Back Our Girls” suite à l’enlèvement de 276 lycéennes kidnappées par Boko Haram en 2014, serait le nouveau challenger du Président Buhari.
Oby Ezekwesili, l’ancienne vice-présidente de la Banque mondiale pour l’Afrique, a publié une déclaration dimanche dans laquelle elle annonçait son intention de se présenter à l’élection présidentielle qui devrait avoir lieu en février 2019 au Nigeria.
Ezekwesili, 55 ans, a servi dans le gouvernement du Nigeria entre 2000 et 2007, d’abord comme ministre des minéraux puis comme ministre de l’éducation.
Le président Muhammadu Buhari, qui a pris ses fonctions en 2015, a été choisi par le parti au pouvoir. Le principal parti d’opposition, le Parti démocratique du peuple, envisage de choisir son adversaire lors de sa convention de dimanche.
“Je veux participer et gagner l’élection présidentielle de 2019 pour servir et mettre les citoyens au premier plan en mobilisant et en prenant des mesures décisives pour un certain nombre de grandes idées qui nous aideront tous à bâtir un pays exceptionnel”, a déclaré Ezekwesili dans un communiqué.
Le pays le plus peuplé d’Afrique, qui est également le premier producteur de pétrole du continent, est sorti de la récession au début de l’année dernière. Mais la croissance reste faible et l’inflation est restée élevée, au-dessus de la fourchette cible à un chiffre de la banque centrale.
La déclaration électronique d’Ezekwesili ne mentionnait pas les affiliations à un parti politique et ne donnait pas de détails sur les politiques spécifiques qu’elle soutiendrait. Elle a dit qu’elle avait prévu de visiter le pays.
“La gouvernance ne cesse de se dégrader. Nous, les citoyens, avons donc décidé d’entrer dans l’arène politique pour redresser la situation”, a-t-elle déclaré.
