Aisha Buhari, la première dame nigériane a suggéré une gestion plus stricte des réseaux sociaux au Nigeria. L‘épouse du président nigérian s’est offusquée des fausses informations sur les réseaux sociaux vendredi lors d’une Assemblée générale du Conseil suprême des affaires islamiques à Abuja. Elle a saisi cette occasion pour appeler à une meilleure régulation de ces plateformes.
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« Vous ne pouvez pas rester assis dans le confort de votre maison et tweeter que le vice-président a démissionné. C’est un problème grave », a-t-elle tancé. Pour Aisha Buhari, la Chine doit faire cas d’école en matière de gestion de réglementation des réseaux sociaux. « Si la Chine peut contrôler plus de 1,3 milliard de personnes sur les médias sociaux, je ne vois aucune raison pour que le Nigeria ne puisse pas contrôler seulement 180 millions de personnes », a-t-elle ajouté.
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Cette sortie de Mme Buhari intervient au moment même où a lieu un débat sur un projet de loi contre les manipulations sur les réseaux sociaux. En seconde lecture devant le Sénat, le texte est perçu comme une intention manifeste du gouvernement de restreindre la liberté d’expression.
