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Présidentielle américaine de 2024 : Qui est Nikki Haley, la candidate républicaine qui s’apprête à défier Donald Trump

Présidentielle américaine de 2024 : Qui est Nikki Haley, la candidate républicaine qui s’apprête à défier Donald Trump

Crédit Photo : New York Magazine

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Ce mardi 14 février 2023, Nikki Haley a annoncé sa candidature aux stagiaires républicains avant l’élection présidentielle américaine de 2024

Elle devient ainsi, la première candidate de premier plan à défier Donald Trump.

« Je suis candidate à la présidentielle », a déclaré l’ancienne ambassadrice américaine à l’ONU dans une vidéo adressée à ses partisans.

 Une candidature très attendue

Le lancement de Haley, 51 ans, comme candidate à la Maison Blanche était attendu depuis plusieurs semaines.

Le Mercredi dernier, elle avait promis une « annonce spéciale » pour ses partisans à Charleston.

 Elle a été nommée par l’ancien président américain, Donald Trump comme représentante de Washington auprès de l’ONU en janvier 2017 et est restée en fonction jusqu’en octobre 2018.

L’ancien vice-président de Trump, Mike Pence ; son ancien chef de la diplomatie, Mike Pompeo, le gouverneur de Virginie, Glenn Youngkin, et le sénateur Tim Scott, entre autres, envisagent une éventuelle candidature du Parti républicain.

 Qui est  Nikki Haley ?

Née Nimrata Nikki Randhawa, cette quinquagénaire est la fille d’un couple d’immigrés indiens de religion sikh.

« Je suis la fière fille d’immigrants indiens. Ils sont venus en Amérique et se sont installés dans une petite ville du sud. Mon père portait un turban. Ma mère portait un sari. J’étais une fille brune dans un monde noir et blanc. Nous avons été confrontés à la discrimination et aux difficultés, mais mes parents n’ont jamais cédé au grief et à la haine », a-t-elle ainsi déclaré lors d’un discours prononcé à la Convention nationale républicaine en 2020 et reproduit par le « New York Times ».

 Mère de deux enfants, elle est mariée à un officier de la Garde nationale anciennement déployé en Afghanistan.

Elle entre sur la scène politique en 2004 avec son élection à la Chambre des Représentants de Caroline du Sud. Après avoir battu lors de l’investiture républicaine le sortant Larry Koon, en poste depuis 1975, elle remporte facilement le siège à l’assemblée locale, avec 98,94 % des suffrages.

Six ans plus tard, elle devient la première femme élue gouverneure de Caroline du Sud. Elle est aussi la première femme issue des minorités à accéder à cette fonction.

 Et la plus jeune du pays à ce poste (à 38 ans). A la tête de cet Etat, un des plus conservateurs, elle affiche son hostilité aux syndicats, ainsi qu’au mariage homosexuel, et se montre réticente à l’accueil de réfugiés syriens.

Porte-voix de Trump à l’ONU

En 2016, Nikki Haley refuse de voir en Donald Trump le candidat dont a besoin le Parti républicain pour remporter la présidentielle. Elle se paye même le luxe de se moquer du milliardaire, novice en politique.

 Mais, après son élection, la gouverneure affiche sa fidélité au nouveau locataire de la Maison-Blanche, ce qui lui vaudra d’être nommée ambassadrice aux Nations unies pendant la première moitié de son mandat.

A son arrivée dans le temple du multilatéralisme en janvier 2017, cette politique, alors sans expérience internationale, détonne avec ses formules percutantes sur des sujets explosifs.

 Elle défend l’arrêt de la participation financière des Etats-Unis au fonctionnement de l’agence des Nations unies chargée des réfugiés palestiniens, mais aussi le retrait de Washington de l’accord de Paris sur le climat, du Conseil des Droits de l’Homme des Nations unies ou de l’accord de Vienne sur le nucléaire iranien  à propos duquel elle déclare : « On ne met pas du rouge à lèvres sur un cochon ».