Si cette année 2020 était à refaire, plusieurs d’entre nous feraient l’effort de tout garder sauf l’invité surprise qu’est le COVID 19. Pour la plupart, cette année, riche en apprentissage, en découverte, en opportunité devait symboliser un nouveau départ.
Même si le bilan individuel qu’on pourra en tirer ne fait pas le poids devant une crise sanitaire qui a marqué le monde négativement, la joie d’être encore en vie et en pleine forme pour continuer le combat l’emporte sur toutes autres considérations.
Joyeux de naissance, le Togolais est cet être qui fait toujours dos rond face aux vicissitudes de la vie. Et comme chaque jour est une fête au pays des Eperviers, plus besoin de se poser des questions sur comment le Togolais vit ces moments de fête. Dans la tête de la majorité, la devise est simple : « COVID d’accord, mais la fête d’abord ».
S’il nous était permis de décrire l’ambiance à Lomé malgré ce temps de Covid-19, pas besoin de chercher les mots. Gaieté, partage, convivialité, invitations sont toujours au cœur de toute action. Que ce soit dans les buvettes, dans les maisons ou dans les ruelles de Lomé, la fête s’illustre sous diverses formes. Nous n’en voulons pour preuve que les bûchers aménagés çà et là pour rôtir la viande dont la nature dépend de chaque maison, l’ambiance dans les bars et dans les rues, les nombreux va-et-vient entre certaines maisons et les dépôts ou débits de boissons et surtout la horde de ceux qui reviennent ce soir chez eux en provenance de lieux où ils avaient été invités…
Pour rappel, ayons en tête qu’il y a une vie après la fête. Respectons les gestes barrières, portons nos masques, évitons les rassemblements de masse, évitons l’excès de vitesse sur les voies, et surtout gardons en tête l’heure du couvre-feu.
