Jeudi 27 août, des centaines de manifestants antiracistes se sont rassemblés devant la Maison Blanche, à Washington, DC, exigeant le départ de Donald Trump.
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« Nous devons faire partir [Donald] Trump, nous devons détruire le système [en] entier. Nous avons besoin d’une révolution », lançait Keherra Wedderburn, âgée de 18 ans, au son des tambours et des chants « Trump/Pence out now » (« Trump/Pence, dehors maintenant »).
« Ce président [et son vice-président] ne va rien faire, car ils ne sont pas ceux qui se font tirer dessus dans les rues », ajoutait cette étudiante noire de Houston, au Texas. « Il y a de plus en plus de personnes prêtes à ce que Trump quitte le pouvoir », a renchéri Michael Legend, un Noir américain de 33 ans, originaire de Washington, DC.
Pendant ce temps, le président américain s’apprêtait à accepter officiellement l’investiture du Parti républicain pour un second mandat à la tête des USA, lors d’un discours prononcé dans les jardins de la Maison Blanche, protégée par de larges grilles en fer.
« Nous ne voulons pas voir M. Trump accepter l’investiture. Le but est de noyer [cet événement] », expliquait Miriam Oppenheimer, venue de Philadelphie pour manifester.
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Non loin, au National Mall, immense esplanade de la capitale fédérale où se dressent musées et monuments officiels, étaient réunis les partisans de M. Trump. « Trump encourage ses partisans à être violents et, nous, nous encourageons les gens qui nous soutiennent à être pacifiques », affirmait Mme Oppenheimer, 53 ans, qui brandissait une pancarte « La police est l’outil du fascisme ».
Largement essoufflées ces dernières semaines, les manifestations de Black Lives Matter ont repris avec l’affaire Jacob Blake, ce père de famille de 29 ans touché, dimanche à Kenosha (Wisconsin), de plusieurs balles dans le dos tirées à bout portant par un policier blanc. Selon son avocat, rapporte Le Monde, il restera paralysé.
